Photo: Arthur Vining Davis

Pour un urbaniste, Arvida représente l’utopie réalisée.

À la fin des années 1920, Arthur Vining Davis, président d’Alcoa, ancêtre d’Alcan, veut produire de l’aluminium le long du Saguenay. Il faudra héberger des milliers de travailleurs. Davis décide alors de planifier une nouvelle ville de A à Z. Il faut construire non seulement les logements mais aussi toute l’infrastructure municipale. Le Québec n’avait rien vu de tel. Davis lui donne son nom (Arthur Vining Davis). Arvida permet au Québec d’entrer de plein pied dans l’économie mondiale.  Lors de la Seconde Guerre mondiale, Arvida est le plus grand centre de production mondiale l’aluminium, métal crucial pour les Alliés qui craignent un bombardement allemand. On installe même une batterie anti-aérienne pour protéger l’usine.

L’usine d’ Arvida (ville maintenant fusionnée à Jonquière) n’a plus l’importance des années de guerre. Mais son histoire reste unique et, depuis 10 ans, des bénévoles travaillent pour que la ville soit reconnue patrimoine mondial par l’UNESCO. Si tout va bien, ils auront la réponse vers 2024.

Photo: vue aérienne d'Arvida.

Pour en savoir plus: Ingrid Pertiz, “Saguenay ‘utopia’ dreaming big again”