Autour de la CSQ
Lu sur le blogue de Réjean Parent, président de la CSQ:
« J’ai toujours été fasciné par la montée du totalitarisme et je me suis toujours méfié du dogmatisme ou de l’autoritarisme d’État qui viendrait restreindre nos droits fondamentaux. »
On se recueille.
« La CSQ, une des organisations fondatrices du Centre international de solidarité ouvrière (CISO), siège à son conseil d’administration. […] De plus, des militantes et des militants de la Centrale (CSQ) ont participé à différents stages organisés par le CISO à Haïti, à Cuba et au Mexique. »
– Lu sur le site CSQ International:
« Les objectifs du stage
– Comprendre l’évolution politique, économique et sociale de la société cubaine.
– Mieux connaître les milieux de l’éducation et de la santé cubains.
– Identifier les besoins de solidarité à développer avec le peuple cubain.
– Poursuivre un travail d’information et de solidarité de retour au Québec. »
La Conférence internationale de solidarité avec Cuba
« La FTQ, la CSN, le CLC et la CEQ (ancien nom de la CSQ) ont également participé à l’événement.
[…] Plus précisément, Alternatives a noté un renforcement de l’esprit de solidarité envers la défense de Cuba, ainsi qu’une meilleure connaissance des conditions des relations de travail au pays. Le fait d’établir le contact avec les partenaires cubains a également semblé motiver davantage les participants à poursuivre la collaboration. »
« En 1985, par exemple, la CEQ participait à une délégation syndicale en Union soviétique. De retour, son vice-président Égide Maltais (…) annonçait même une nouvelle délégation de la CEQ pour étudier… le système d’éducation soviétique. » (« Un dirigeant de la CEQ fait l’éloge de l’URSS », La Presse, 7 juin 1985).
« En 1982, la CEQ annonçait dans son bulletin d’information que le ministère des Affaires intergouvernementales l’avait invitée à soumettre une demande de subvention pour envoyer une centaine d’étudiants québécois au Festival de Cuba afin de « faire prendre conscience aux jeunes des bienfaits du communisme et de les impliquer dans la lutte anti-impérialiste. » (« Festival communiste », Le Soleil, 25 août 1982).
« En 1978, la CEQ crée le Mouvement québécois pour combattre le racisme (MQCR) qui s’affilie aussitôt à l’organisation libyenne EAFORD créée en 1976 à Tripoli en présence des présidents de la CEQ et du Conseil central du Montréal métropolitain (CSN) et de Rezeq Faraj, futur président du PAJU, avec le soutien de Mouammar Kadhafi pour promouvoir la résolution 3379 soumise par l’Union soviétique à l’Assemblée générale de l’ONU en 1975 et assimilant le sionisme à une forme de racisme (« Charbonneau: les enseignants doivent éduquer les étudiants sur le racisme et le sionisme », La Presse, 13 août 1976).
Remarquons que dans une vie ultérieure, Yvon Charbonneau est devenu député libéral au parlement d’Ottawa.
1973:
-«La rentrée scolaire de la CEQ
La CEQ n’admet pas le système scolaire actuel et elle donne la raison de son refus : le système scolaire actuel est l’instrument du système social capitaliste. Précisons : «d’un État capitaliste libéral colonisé et asservi aux intérêts américains.»
Essayons d’imaginer quel serait le contraire ou, en tout cas, quel serait l’État qui ne serait ni capitaliste, ni libéral, ni colonisé, ni asservi aux intérêts américains. Si le système et l’État n’étaient pas capitalistes, ils seraient marxistes-léninistes ou socialistes. On ne connaît pas d’autres modèles de ce côté-ci de l’Utopie. »
À propos, 23 septembre 1973
DESBIENS, Jean-Paul : L’actuel et l’actualité (Éditions le Griffon d’Argile, Collection Philosophe, Sainte-Foy, 1986)