Un lecteur nous signale
«Je viens de découvrir le blogue d’un professeur de français au secondaire, au Québec. Un blogue mal écrit ! Non seulement le prof fait des fautes d’orthographe grossières, mais sa syntaxe est souvent déficiente. Il s’exprime comme à l’oral, il utilise des anglicismes…
Voici quelques extraits, glanés sans efforts dans les premiers billets sur la page d’accueil du blogue :
* j’ai passé une coupe d’heures
* avoir l’habitude du gros frète
* je lui ai donné mon mail
* le Ipad fournit à l’éducatrice
* A fallu qu’on m’explique
* Je suis de mauvaises humeurs souvent de ce temps-ci
* On est tous dans des vitesses différentes d’intégrations de ces changements
* J’ai encore franchement, globalement, un échec retentissant devant les yeux en ce qui a trait à la capacité que j’ai eu à tirer l’ensemble des élèves plus loin
* Je devrais simplement ne rien leur demander, comme ça il ne ferait rien et ça passerait
* Je reçois plein de copies à moitié vide ou moitié plein pour les optimistes
* Je me suis mis un coupe de bouquins dans le chemin
* on republie des monuments de la littérature pour les renouveler, les rendre plus contemporaine
* Je vois encore des gens d’âge mur sur des blogues aimer discuter de la réalité ou non de Dieu
* me présenter en classe jour après jour et participer à la vie de l’école dans tous ces aspects
* un vent coquin qui empêche que l’étincelle allument la flamme du feu de camp
* des administrations qui annulent des cours à la dernière minutes régulièrement
* un prof prend les élèves dans le corridor et les intègre à son cours ou amènent tout le monde jouer au ping pong
* on s’occupe de trucs triviaux, alors que mille urgences secoue la baraque
* une école où dès qu’un suppléant entre – et ils en entrent tout le temps – fait que l’ensemble de l’école perd beaucoup de sérieux
* On a donc eu une activité culturelle qui a foiré dans son but
* des profs laisser en rad par une désorganisation qui dépasse tout ce qu’on avait vu jusqu’ici
* On n’a pas le choix, il faut que je passe ces examens de niveau prototype d’examen du mels tout niveau
Le comble : ce prof déplore qu’un de ses élèves fasse “dans les 40 fautes d’orthographe et la vingtaine et plus de phrases syntaxiquement fautives pour un texte de 400-500 mots”, et il évoque “une auto-surveillance constante en matière d’orthographe et de justesse du sens des mots qui mobilisent beaucoup d’attention en situation d’enseignement”…»