Agence Science-Presse, le 1 octobre 2012

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Si le nombre de questions qui se rendent jusqu’à la NASA devait servir d’indicateur, il faudrait conclure qu’il existe un très grand nombre de gens qui sont véritablement angoissés à l’idée d’une fin du monde le 21 décembre 2012

Pas moins de 30 personnes, chaque semaine, interrogent l’astrophysicien David Morrison qui, à la NASA, s’est transformé depuis trois ans en un missionnaire de l’information rigoureuse sur… la fin du monde en 2012.

Il a même produit des vidéos —et du coup, il a découvert à quel point un «croyant» peut se révéler résistant devant une information rigoureuse.

Il n’est pas rare qu’un courriel commence par «Cher Monsieur. Je sais que vous travaillez pour le gouvernement et qu’on ne peut pas vous faire confiance, depuis que le Congrès a voté une loi rendant illégal pour quiconque le fait de parler au public d’un objet s’approchant de la Terre. Toutefois…»

Mais on aurait tort d’en rire, poursuit-il, quand on lit des choses comme celle-ci:

J’ai 11 ans et j’entends tous mes amis qui disent que la fin du monde approche. Je ne peux pas dormir. Je ne peux pas manger. J’ai peur. Je pense au suicide. Que puis-je faire? Pouvez-vous m’aider?