Heads start to roll in a Canadian corruption scandal. More may follow
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Quebeckers were outraged in 2010 when Maclean’s, a Canadian magazine, labelled their province the most corrupt in the country. True, a Quebec-based scandal had helped to topple the federal government in 2006, and evidence was mounting of bid-rigging and kickbacks in local administrations. But Quebec’s defenders claimed that the revelations simply showed their anti-corruption investigators were more vigilant than others. Months of damaging testimony to a corruption inquiry have now left even the province’s boosters short of excuses.

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Petit rappel des grands outragés suite au dossier spécial de Maclean’s « La province la plus corrompue », ( octobre 2010)

La vice-première ministre Nathalie Normandeau: « On fait dans la fabulation avec un article comme celui-là. […] On dénonce haut et fort aujourd’hui ce que le Maclean’s soutient. »

Le député libéral Marc Garneau affirme pour sa part que le magazine porte des accusations sérieuses qui sont susceptibles de diviser le pays.

Le ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon: le texte de Maclean’s est« complètement innaproprié ».

Bernard Drainville: le reportage est teinté d’intolérance et de francophobie.

La députée adéquiste Sylvie Roy: cette charge de Maclean’s contre la Belle Province ( est) un sentiment anti-Québec ouvertement exprimé.

Gilles Duceppe « Au Canada, il semble que le seul groupe envers lequel il soit permis d’agir ainsi, le seul groupe qu’il soit permis d’insulter, ce sont les Québécois. » Le magazine « ne fait que renforcer les préjugés tenaces du Canada envers le Québec ».

Le président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal (SSJB), Mario Beaulieu, considère cet article comme étant «haineux et diffamatoire».

Le député libéral Denis Coderre ira même jusqu’à y voir « le syndrome des plaines d’Abraham, où on nous regarde avec condescendance, avec dédain ».

Une voix discordante, celle de la chroniqueuse Joanne Marcotte: « Il y a des mois, des années, voire même des décennies que les médias québécois nous parlent de corruption sur une base quotidienne. Pourtant, voilà que la communauté médiatico-politique s’offusque qu’une image de corruption traverse la frontière québécoise et nous soit présentée par un Québécois de langue maternelle anglaise (Martin Patriquin) dans une revue canadienne de langue anglaise (Maclean’s). »