Le blogue de Lise Ravary

La ministre de la famille Nicole Léger a promis 28 000 nouvelles places en garderie d’ici 2016. Une bagatelle de 260 millions de dollars. Que le Québec n’a pas et qu’il devra sans doute emprunter.

Pourtant, il y a 11 000 places en garderie de libre au Québec qui pourraient dès demain matin recevoir des enfants, sans que ça ne coûte un sou pour des locaux, de l’équipement ou pour embaucher du personnel qualifié.

Il suffirait de transformer ces 11 000 places qui se trouvent dans des garderies privées non subventionnées, en places à 7$.  Aussi magique que la baguette d’Harry Potter.

Quand même, 11 000 places sur 28 000, c’est pas mal.  Surtout qu’elles coûteraient environ 400 000$ de moins par année qu’une place dans un nouveau CPE.

Moins cher pour les contribuables et plus rapide pour les parents. Malgré ces avantages, le gouvernement dit non.
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Les CPE sont-ils supérieurs ? 

La ministre veut privilégier les CPE. Point final. Mais qu’ont-ils de plus les CPE, à part de coûter plus cher aux contribuables et d’être syndiqués jusqu’aux oreilles ?

Est-ce une question de qualité ? Sûrement pas, puisque les conditions d’obtention d’un permis sont les mêmes pour toutes les garderies. Plus de plaintes dans le réseau privé ? Certains le croient mais on m’informe que les inspections de garderies privées se font à l’improviste alors que les CPE sont avertis quelques jours à l’avance. Pourquoi ?