Les congés de maladie offerts aux salariés de la fonction publique coûtent une fortune aux contribuables et servent bien souvent à autre chose qu’à rémunérer un employé réellement malade.

Jean-François Cloutier, Canoe.ca

Le Québec se démarque

Bien que cet écart entre le privé et le public soit constaté à la grandeur du Canada, le Québec se démarque par la générosité des prestations offertes en cas de maladie aux salariés du public, remarque la FCEI.

«Dans un cas extrême, au Québec, les professionnels et les ouvriers (cols bleus) employés par le gouvernement du Québec peuvent accumuler sans limite des jours de congé de maladie», signale-t-elle.

Ces employés ont aussi la possibilité de se servir de leurs congés de maladie inutilisés pour prendre une retraite anticipée ou recevoir un versement forfaitaire à leur départ à la retraite, selon l’organisme.

«Évidemment, nous devons faire preuve de compassion à l’égard des travailleurs qui sont véritablement malades, mais le système actuel semble avoir instauré dans la fonction publique le sentiment que les congés de maladie sont, en quelque sorte, un droit acquis et qu’ils peuvent être pris, même si, dans la réalité, ils n’ont quasiment rien à voir avec la maladie», s’est indignée la porte-parole pour le Québec de la FCEI, Martine Hébert.