Un 11e comptoir postal sur le point de fermer
Postes Canada s’apprête à fermer un autre de ses centres de services à Montréal. La société d’État pourrait mettre la clé sous la porte du comptoir postal de la rue Saint-Jacques, dans le secteur Griffintown, dès l’automne prochain.
Pendant ce temps là, le boss des postiers, Denis Lemelin, prône le boycott d’Israël, encourage Cuba et porte sa bonne parole un peu partout dans le monde. Lénine et sa gang se voulaient l’avant-garde des travailleurs. Denis Lemelin est tellement à l’avant-garde des postiers de la base qu’il les a perdus de vue comme on pouvait le lire dans le Kiosque l’an dernier.
L’an dernier, le Kiosque avait publié des extraits du Rapport sur le travail de solidarité internationale (2011). On peut y lire dans la langue de bois de rigueur le gouffre entre l’avant-garde et les membres.
….
.
FORCES ET FAIBLESSES DU TRAVAIL DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE DU STTP (page 12)
FORCES
La plupart des membres du STTP sont conscients que le STTP joue un rôle actif en matière de solidarité internationale.
FAIBLESSES
Ce ne sont pas tous les membres qui croient que le STTP devrait jouer un rôle en matière de solidarité internationale. De nombreuses sections locales et régions sont déconnectées du travail de solidarité internationale, qui est développé et coordonné à partir du bureau national.
FORCES
En général, la composition de nos délégations a été solide.
FAIBLESSES
Des préoccupations ont été soulevées quant au manque de transparence dans la sélection des délégations. Un processus de sélection a été utilisé pour la formation de la délégation jeunesse qui s’est rendue à Cuba en 2010 et de celle qui est allée à Trinité-et-Tobago en 2011.
FORCES
Le STTP se prépare mieux et assure un meilleur suivi en ce qui concerne ses délégations.
FAIBLESSES
Le processus de compte rendu au sujet de ces délégations pose encore problème, malgré l’affichage sur le site Web d’une liste des délégations, de leurs objectifs et des personnes qui y ont participé.
FORCES
Notre travail de solidarité internationale a donné des résultats.
FAIBLESSES
Les membres indiquent qu’il n’y a pas assez d’information au sujet de l’incidence de ces délégations et de notre travail de solidarité.
FORCES
L’information que nous avons obtenue grâce à notre travail de solidarité internationale nous a aidés dans notre démarche à l’égard de la poste moderne.
FAIBLESSES
Les membres n’ont pas l’impression d’être informés au sujet des retombées de ces délégations. Certains projets de solidarité internationale sont financés aux termes de l’annexe « R » de la convention collective de l’unité urbaine.
FAIBLESSES
Selon certaines préoccupations exprimées, notre travail de solidarité internationale utilise des fonds et des ressources qui pourraient plutôt être investis dans notre travail de tous les jours, bien que les dispositions de l’annexe « R » stipulent que les sommes du fonds postal international ne peuvent servir qu’à des activités de solidarité internationale. Il y a aussi la constatation que certaines activités internationales sont financées à même le fonds général du STTP.
FORCES
Notre travail renforce la lutte des travailleurs et travailleuses des postes.
FAIBLESSES
Incapacité d’établir un lien et de clairement démontrer les avantages de la solidarité internationale.
.
SOLIDARITÉ AVEC CUBA (page 8)
Le STTP continue de travailler en solidarité avec Cuba. Il continue d’entretenir des liens avec le syndicat des travailleurs et travailleuses des communications de Cuba (SNTCIE) et la centrale des travailleurs et travailleuses de Cuba (CTC).
Le STTP a envoyé des délégations à Cuba. En 2009, un groupe de membres du STTP de presque toutes les régions s’est rendu à Cuba, et en 2010, le Syndicat y a envoyé une délégation de jeunes travailleurs et travailleuses.
Le STTP continue de travailler à la libération des cinq Cubains emprisonnés aux États-Unis.
En cette période de compressions, la lutte du peuple cubain nous montre qu’un autre monde est possible.
….
Aussi
Tristin Hopper, National Post
(..) Be it women’s conferences in Bolivia or peace gatherings in Toronto, CUPW has long helped to fund a litany of international causes that, admittedly, may have only the most peripheral connection to the business of delivering mail. Critics may charge that union stepped “beyond its mandate” in its latest Israeli condemnation, but really, it sounds just about right for the CUPW.
(..)
Most of these trips are financed by the union’s International Postal Fund; a war chest topped up each year with a $200,000 payment from Canada Post – and first secured as part of a 2000 collective agreement.