La ministre mise en garde
Dans une lettre au Devoir le 6 juin, un groupe de professeurs spécialisés en francisation mettaient la ministre Diane de Courcy en garde : ‘ne choisir que des immigrants ayant déjà une maîtrise du français nous privera de la diversité de provenance de nos immigrants.’
Le lendemain, dans Le Devoir, madame de Courcy accusait à mots à peine couverts les auteurs de racisme. Et de vouloir protéger leurs emplois.
Elle pointait même du doigt Tania Longpré, l’auteure d’un important essai intitulé ‘Québec cherche Québécois pour relation à long terme et plus – comprendre les enjeux de l’immigration.’ (Stanké)
Je n’ai jamais vu une intervention publique aussi calamiteuse de la part d’une ministre péquiste envers une citoyenne, souverainiste de surcroît, dont le travail quotidien auprès d’immigrants vaut bien les théories de fonctionnaires déconnectés de la réalité sur le terrain, ou d’élus en quête de votes auprès de certaines communautés culturelles.
Dans son livre, Tania Longpré écrit : ‘Je pense qu’on devrait augmenter l’importance accordée aux capacités d’intégration que possèdent les gens pour s’adapter au Québec. Au-delà de la seule connaissance de la langue. Ne serait-ce que pour le bénéfice des immigrants eux-mêmes…’
Où est le racisme là-dedans, madame la ministre ?
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Le français de Diane de Courcy
Publié le 9 juin 2013 sur le Kiosque
Diane De Courcy – Ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, responsable de la Charte de la langue française (Le Devoir)
« certaines personnes immigrantes peuvent éprouver une certaine confusion devant l’offre de service gouvernementale en francisation. »
« bâtir une offre de services cohérente »
« le MICC a aussi une offre de services en francisation à temps complet, »
« ce qui permet la « coconstruction langagière » »
« Malgré ses sous-investissements en francisation »
« Suffisamment de non-francophones continueront d’arriver au Québec pour ne pas que les emplois en francisation soient menacés »
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Hausse de 60 % des dépenses de la présidente
Publié le 18 avril 2012 sur le Kiosque
par Sarah-Maude Lefebvre, Le Journal de Montréal
Alors que la Commission scolaire de Montréal fait face à un déficit de plus de 19 M$, les dépenses de sa présidente, Diane de Courcy, ont augmenté de plus de 60 % au cours des derniers mois.
Alors de Mme De Courcy a réclamé une somme de 10 070 $ en 2010-2011, la note pour ses comptes de dépense s’élève déjà à 16 207 $ pour l’année en cours, révèle une compilation effectuée par la Coalition avenir Québec (CAQ).