Réforme péquiste de l'enseignement de l'histoire au secondaire: d'une idéologie à l'autre?
Antoine Quinty-Falardeau
Étudiant en journalisme à l’UdeM
En 2012, un sondage Léger Marketing commandé par la Fondation Lionel-Groulx révèle que seulement 39% des Québécois se disent satisfaits de la qualité de l’enseignement de l’histoire du Québec dans le réseau scolaire. La même année, 6 300 personnes signent une pétition à l’Assemblée nationale réclamant une revalorisation de l’enseignement de l’histoire du Québec, et 50 personnalités en provenance des domaines politique et artistique lancent un appel au gouvernement en ce sens.
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Néanmoins politique, la réforme péquiste? Disons qu’elle cadre joliment avec l’idéologie du gouvernement. En contrepartie, le fait que le mouvement indépendantiste veuille remettre l’accent sur l’histoire politique du Québec n’implique pas nécessairement la présence de raisons partisanes. Le simple désir de transmission d’un savoir historique rigoureux et complet peut, à lui seul, suffire à expliquer cette volonté.