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Tiré du Devoir
” Or les anti-Balaka ne forment pas un groupe structuré. Ils regroupent différentes mouvances : les groupes d’autodéfense qui se sont formés pour faire face aux rebelles Seleka (musulmans) en 2013, les ex-membres des forces armées proches du président déchu François Bozizé et des jeunes opportunistes qui se sont impliqués dans les violences pour des raisons purement individuelles. C’est cette fragmentation qui pose un défi énorme à quiconque cherche à dialoguer avec les anti-Balaka. Ils n’ont pas vraiment de représentants.”