Shwedagon Sunset.jpgUn article du Devoir

par Carolyne Parent

Émerveillement, colère, empathie, admiration, frustration… Un voyage en Birmanie fait vivre un tourbillon d’émotions. Une épiphanie touristique, avec ça ?

 

Back to Burma

by Karen Coates

Expelled in 2009, a writer returns to find a country in transition and a journalism community buzzing with possibility

Le Kiosque avait publié :

Le Disneyland de l’Asie, en plus faux. Quatre Québécois racontent.

par Naïma Hassert

Un « paradis » donc, où des édifices de l’époque coloniale britannique côtoient des pagodes bouddhistes, et où les lacs sont bordés de jardins flottants et de maisons sur pilotis. La pays a même été nommé la « Meilleure destination touristique du monde » en 2014 par l’Union Européenne. Mais le secret de ce paradis terrestre, c’est bien le fait qu’il ait été fermé aux étrangers si longtemps, par une dictature toujours en place. Quelle stratégie adopter, alors ? Boycotter le tourisme, comme l’a longtemps prôné Aung San Suu Kyi, ou continuer à visiter le pays en espérant ainsi contribuer à son développement économique et à son ouverture au monde ?

[…]

Florence Migneault, journaliste

Florence Migneault est une curieuse, c’est son métier. Elle est donc naturellement intéressée par ce qui sort des sentiers battus, ce qui dépayse, ce qui enrichit.

En 2012, elle partait en Asie du Sud-Est avec son sac à dos, et elle a eu l’idée de faire un tour en Birmanie, ce pays si différent des autres. Avec son ami Paulo, elle a fait le sentier classique : le Lac Inle, Bagan, Mandalay, pendant trois semaines.

Elle a été choquée, profondément dépaysée, puis charmée. « C’était comme revenir 100 ans en arrière. On ne sentait vraiment pas la présence de l’Occident. »