En 2009, l'éthique était entre bonnes mains
Antoine Robitaille
Le 15 juillet 2009, on pouvait lire dans Le Devoir, sous la plume de ma collègue Jeanne Corriveau, que «pour tenter d’éradiquer le copinage et prévenir les apparences de conflit d’intérêts, les municipalités du Québec devront se doter d’un code d’éthique et de règles de conduite claires pour les élus».
Cinq ans plus tard, on se dit que l’éthique, à l’époque, était vraiment entre bonnes mains. Ce même Florent Gagné a été fustigé en avril par France Charbonneau, de la commission du même nom, pour s’être montré totalement passif face à la collusion au ministère des Transports, lorsqu’il en était le sous-ministre. «Est-ce que les gens savaient que vous ne vouliez pas savoir ?» a entre autres lancé la juge, soulignant le peu de zèle de l’homme.