Préserver ces phares que nous ne savons voir
Article de Véronique Dupuis sur le site Histoire engagée
Pot à l’Eau-de-vie, Cap-des-Rosiers, Cap-au-Saumon, Cap-de-la-Table, Haut-fond Prince, Île du Grand Caouis, Pointe de la Prairie, Île du Corossol… Au XXe siècle, pas moins de 43 phares étaient en service sur les côtes du golfe et du fleuve Saint-Laurent et de la Baie-des-Chaleurs. De Mingan jusqu’aux portes de Charlevoix, en passant par Anticosti, les Îles-de-la-Madeleine et la rive sud gaspésienne, ces sentinelles ont longtemps été les repères de milliers de navigateurs. Pour plusieurs d’entre eux, ces phares étaient le signe d’un certain salut dans la tempête. À peine quelques décennies après leur déclassement, la survie de ces lieux de mémoire qui subliment nos paysages côtiers est pourtant bien incertaine. Les phares du Québec; chronique d’un patrimoine maritime en péril.