La course aux prénoms originaux
Marie-Michèle Sioui
La Presse
Elles s’appellent Nadine et Nancy (« un nom de danseuse ! », selon la principale intéressée), et elles ont créé en 2008 une nouvelle tradition des Fêtes. Grâce à elles, les Québécois savent qu’il faudra désormais demander à toutes les « Victoria » de ce monde comment épeler leur prénom, car elles pourraient bien être des Victoriya ou des Vyktorya. Ou encore des Victhoria.
(…)
Autre tendance remarquée par les [Z]imparfaites, les « compromis de couple », ou les prénoms composés de la fusion de deux prénoms, notamment Clémentoine, Léophélix et Vaneloppe. Les traits d’union, si populaires chez les Jean-Philippe et autres Marie-Pier des années 80 (l’auteure de ces lignes le confirme), ont perdu du terrain au profit des apostrophes, telles que remarquées chez les D’ereck, Mikha’el ou Isa’Bell. S’ils sont utilisés, ils servent plutôt à séparer des prénoms qui n’en étaient autrefois qu’un seul : Rock’s-Ann, Ju-Lia et Za-Ak le démontrent.
Sur le blog des imparfaites: Palmarès des pires prénoms – cuvée 2014
Extrait
Catégorie «Exercice de prononciation» (compte tripple au Scrabble!):
Xekkiel
Rfuel
Tzvi
Josf
Jrayy