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Raoul Wallenberg’s relatives are convinced truth of his fate hidden in Russian archives as Sweden government considers case ‘completely open.’

(Incidemment, un monument lui est dédié dans le jardin de la cathédrale anglicane au centre-ville de Montréal. Image ici.)

Raoul Wallenberg a trente-deux ans quand il s’engage dans une mission qui semble impossible: préserver la dernière communauté juive d’Europe vouée à la solution finale.

En sa qualité d’envoyé spécial de la Suède en Hongrie, Wallenberg arrive à Budapest le 9 juillet 1944 dans un seul but : sauver le plus de juifs possible, par tous les moyens possibles.

Au moment où Wallenberg entame sa mission de secours, près d’un demi-million de juifs hongrois avaient déjà été déportés par Eichmann au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Mais 230 000 juifs restaient pris au piège en Hongrie.

Wallenberg qui n’avait pas d’expérience préalable en diplomatie travaille avec l’Office pour les Réfugiés de Guerre afin d’obtenir des « passeports de protection », de garantir la sécurité des maisons de protection pour les juifs autour de la ville et de dissuader les forces allemandes de détruire le ghetto de Budapest.

Wallenberg parvient , en six mois de luttes et de marchandages quotidiens avec les SS ou les fanatiques des Croix Fléchés, à en arracher des milliers à une mort certaine.

Le 13 janvier 1945, il se porte au devant de l’Armée rouge qui assiège Budapest et disparaît.

Depuis, le mystère règne. Aujourd’hui encore, les autorités russes maintiennent qu’il est mort d’une crise cardiaque dans une prison de Moscou en 1947.

Toutefois, des preuves irréfutables font foi que Wallenberg n’est pas décédé en 1947 comme l’ont prétendu les Soviétiques. Des faits crédibles prouvent que Wallenberg était vivant dans les années 50 et 60, et probablement encore en vie au cours des années 70 et 80. Sur le plan légal, Wallenberg demeure une personne disparue, et le fardeau de la preuve quant à son sort revient aux Soviétiques et, par conséquent, à leurs successeurs russes.