L’administration de Concordia revient sur sa parole au sujet de la bibliothèque islamiste privée et subventionnée de la MSA. Le ministre de l’Éducation déclare vouloir intervenir.
En février 2015, la porte-parole de l’Université Concordia, Christine Mota, avait assuré que les livres qui contribuent à la radicalisation des étudiants musulmans avaient commencé à être retirés de la bibliothèque privée et subventionnée de la MSA à Concordia. En réalité, rien n’a été fait.
La bibliothèque [de la MSA] a été payée par le Conseil des étudiants de Concordia, donc par l’ensemble des étudiants, à même leurs frais de scolarité. L’université fournit gratuitement les locaux.
Recontactée à la fin-avril 2015 par TVA, l’administration de l’Université a déclaré par courriel qu’il n’est plus question de retirer des livres, tant que ce n’est pas illégal.
La porte-parole de Concordia ajoute par courriel que «L’Université fournit des locaux à un grand nombre d’associations étudiantes dont la diversité reflète celle de notre communauté», a-t-elle dit par courriel.