Il y a 200 ans, la bataille de Waterloo
Les Grandes Batailles du Passé – WATERLOO 1815 (56.00)
Émission de Henri de Turenne et Daniel Costelle. Elle alterne des interventions d’historiens ou de spécialistes militaires, des extraits de films de fictions, des images des lieux concernés… tandis que les voix chaudes caractéristiques de Henri de Turenne et de Daniel Costelle entretiennent l’intérêt du téléspectateur avec leurs accents lyriques et leurs commentaires souvent théâtraux.
La bataille de Waterloo s’est déroulée le 18 juin 1815, en Belgique, à vingt kilomètres au sud de Bruxelles. Elle a opposé l’armée française dite Armée du Nord, emmenée par l’empereur Napoléon Ier, à l’armée des alliés, commandée par le duc de Wellington et composée de Britanniques, d’Allemands et de Néerlandais (unités belges et hollandaises), rejointe par l’armée prussiennecommandée par le maréchal Blücher. Elle s’est achevée par la défaite décisive de l’armée française.
Cette bataille est la dernière à laquelle prit part personnellement Napoléon, qui venait de reprendre le pouvoir en France trois mois plus tôt, et marque ainsi la fin de cette période des Cent-Jours. Napoléon dut en effet abdiquer quatre jours plus tard à son retour à Paris, le 22 juin, face au manque de soutien politique.
—
Napoléon, pour le meilleur et pour le pire. VU D’ANGLETERRE. Comment la France devint l’ennemi numéro un
Le journaliste britannique Stephen Clarke vient de publier « Comment les Français ont gagné Waterloo».
(…)
Napoléon s’inscrit dans la continuation de cette histoire. Pour nous, les Britanniques, il marque en quelque sorte la fin de la guerre de Cent Ans.
En fait, il a été la dernière barrière entre nous et la colonisation du monde entier. Nous voulions régner sur le monde par les mers. Parce que nous l’avons battu sur les mers, lui a voulu régner par les terres. Il nous fallait empêcher les Français de prendre la place de l’Angleterre. Napoléon était donc le grand rival qu’il fallait absolument écarter. La France devint ainsi l’ennemi numéro un. L’Angleterre n’a pas lutté contre la République, mais contre la menace d’un autre Empire. Après la Révolution, les Anglais ont d’abord craint l’expansion de cette rébellion révolutionnaire, mais lorsque Napoléon est devenu empereur, ce fut Empire contre Empire. Car Napoléon avait son propre dessein, il voulait régner sur l’Europe.