300 enseignants par année victimes de voies de fait

Journal de Montréal

Ils sont intimidés sur les réseaux sociaux, victimes de voies de fait, mordus ou percutés par un objet lancé du fond de la classe. La violence envers les enseignants est bien présente dans les écoles du Québec.

Chaque année, plus de 300 employés dans les écoles primaires ou secondaires du Québec font une réclamation à la CSST après avoir subi des voies de fait ou après avoir été frappés par un objet, souvent lancé par les élèves. En moyenne, ils doivent s’absenter pendant une période de six mois après avoir été violentés et de 59 jours après avoir été atteints par un objet.

C’est sans compter les milliers de cas d’enseignants qui sont mordus, pincés, agressés et qui ne font pas de réclamation. La violence n’est pas que physique et est souvent verbale ou virtuelle aussi.

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