_84432197_granmaReportage de la BBC (2.56)

Parmi les journalistes de Granma, le Québécois Jean-Guy Allard. Après avoir fait carrière au Journal de Montréal et au journal de Québec où il a été directeur de l’information, il a pris sa retraite  à Cuba. Depuis, il dénonce les États-Unis, le capitalisme etc. On trouve facilement ses articles sur Google.

66 secondes avec: Jean-Guy Allard
Par Jean-Hugues Roy

Extrait

Le Trente — En mars 2003, 27 journalistes indépendants ont été arrêtés, non?

J.-G. A. — Ç’a été galvaudé. Il s’agit d’individus qui ont été recrutés, entraînés, financés et équipés par la Section des intérêts américains à La Havane. Leur rôle était de retourner dans leur province et d’envoyer des rapports disant: tel jour, au coin de telle rue, machin chouette s’est engueulé avec Untel.

Le Trente — Si ce qu’ils faisaient était si ridicule, pourquoi les arrêter?

J.-G. A. — À un moment donné, ça devient des collabos d’une ambassade étrangère. C’est comme dénoncer des collabos en France, à l’époque de l’occupation allemande.