Violence conjugale : pourquoi elles restent?
La violence conjugale n’a rien à voir avec des difficultés de couple. C’est un crime.
Lise Ravary
Pour combattre la violence conjugale, le gouvernement du Québec s’agite à « consolider la concertation intersectorielle », « analyser le risque de dangerosité » et « former des comités interministériels » au lieu de dire aux femmes qu’elles ont une responsabilité, celle de fuir le plus tôt possible.
« Prendre ses jambes à son cou » n’apparaît nulle part dans la littérature savante.
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Et si on traitait la violence entre conjoints, hommes ou femmes, comme un crime, point à la ligne, avec des services sociaux appropriés pour les victimes, bien sûr, au lieu de noyer le poisson dans un blabla psychosocial? Même l’expression « violence conjugale » est désuète.
Disons à nos filles : « ton amour ne changera pas un gars qui frappe », « rester pour les enfants leur fera plus de tort que de bien », « quitte-le ».
Et à nos garçons : « Si tu frappes une femme, tu iras en prison, tu auras un casier, tu vas gâcher ta vie et celle de tes proches. »