Ces réfugiés américains affolent le Canada qui ne veut pas les expulser. Les Sioux retourneront volontairement aux États-Unis en 1881.
En 1877, Le chef Sitting Bull accompagné d’un millier de Sioux, quitte les plaines du Montana, traverse la frontière canadienne et s’établit au sud de la Saskatchewan. Le président américain, Ulysse S. Grant réclame leur retour ; Sitting Bull refuse. Le gouvernement du Canada est réticent à les expulser. Pendant ce temps, les récoltes sont maigres. Les Sioux endurent de longues périodes de famine, les rudes hivers et la maladie. Nombre d’entre eux s’enfuient ou meurent. En 1881, Sitting Bull, accablé, accepte d’être escorté aux États-Unis accompagné des 188 derniers Sioux survivants.
L’article du Canada’s History: Refugee Crisis
Vidéo ( une minute) Sitting Bull au Canada
Le Kiosque a publié : Le printemps indien.
Extrait :
En 1874, on trouve de l’or dans les Black Hills, collines sacrées des Sioux. Mais les collines sont protégées par le traité de Fort Laramie, qui interdit la présence des Blancs dans le territoire des Sioux. En 1875, le gouvernement ordonne aux Sioux de libérer le territoire et de se rendre dans les réserves qu’il leur désigne. Sitting Bull, le plus influent des chefs, refuse. Le 25 juin 1876, les hommes du général Custer sont défaits dans la plus célèbre des guerres indiennes, la victoire de l’alliance Sioux-Cheyennes à Little Big Horn. La dernière. Tribu après tribu, au sud comme au nord, les Indiens sont écrasés définitivement. Certains tentent de fuir, mais où?