Peta fait sourire les journalistes. Ils ne devraient pas.
Voici pourquoi, dans un article du Canard enchaîné paru le 22 novembre 2018 (papier seulement).
« Les végans bouffent des plaques de rue.
Les militants végans se sont trouvé une nouvelle cible : les noms de rue à connotation carnivore!
L’association Peta vient ainsi de lancer une campagne pour débaptiser les rues Saucisse de Villers-sur-Mer (Calvados) ou d’Issigeac (Dordogne). Ces militants souhaitent les renommer « rue Soycisse », ce terme végan désignant des saucisses de soya.
Même tarif pour les rues aux Fromages, à Caen, que Peta veut appeler désormais « rue aux Fauxmages (sic) ». Ou pour la rue du Jambon, à Lille, qu’elle rêve de transformer en « rue des Gens-Bons ».
À ce rythme-là, la police de la pensée végane va demander la censure de films cultes comme « Le festin de Babette » et « L’aile ou la cuisse ». l’interdiction des chansons où Bobby Lapointe évoque le saindoux et le saucisson de cheval, et la destruction des tableaux du Louvre qui montrent le moindre petit morceau de barbaque.
Ça va être saignant… »
En plus :
Peta peut compter avec raison sur la paresse des journalistes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur micro. Un journaliste du New Yorker a voulu en savoir plus. À lire dans les archives du Kiosque.