Un article d’Amélie Daoust-Boisvert (Le Devoir)

Plus de la moitié des étudiants qui ont été admis au cégep l’an dernier sans avoir obtenu leur diplôme d’études secondaires (DES) ont échoué ou abandonné. C’était la première cohorte à profiter des exigences d’admission réduites.

Marie-Andrée Chouinard (Le Devoir) sur le même sujet

Il s’agit là, hélas, d’un «mauvais pli» dont le réseau de l’éducation n’arrive pas à se défaire: l’incapacité à veiller à la bonne mise en œuvre de réformes pourtant défendues avec l’énergie du désespoir.

(….) Tout cela sent, des lieues à la ronde, la maladie des statistiques. L’obsession de la quantité au détriment de la qualité. Les décrocheurs sont moins nombreux au secondaire, les admis au collège augmentent, alléluia! Derrière cette magie des nombres se trouve un double échec: celui de centaines d’élèves à qui on a fait miroiter une possible réussite; et celui d’un système obsédé par les cibles.

Français au secondaire : les élèves pas à la hauteur
Un article de Daphnée Dion-Viens (Le Soleil)

Sur les bancs d’école, la langue de Molière donne du fil à retordre aux élèves. La moitié des professeurs de français estiment que les élèves ne savent pas écrire convenablement et la majorité d’entre eux considèrent que les adolescents maîtrisent mal la grammaire, selon une vaste enquête réalisée dans les écoles du Québec.