Un article du Spiegel

Les conclusions d’une étude allemande viennent d’être publiées, six ans après la mise en place d’une loi norvégienne controversée. Celle-ci stipule que les grandes entreprises doivent compter un minimum de 40 % de femmes dans leur administration. Initiée en 2004, cette nouvelle politique a suscité plusieurs débats majeurs sur la place publique. On argumentait, entre autres, que les entreprises seraient obligées d’engager des candidats moins qualifiés afin de répondre au quota imposé. Tel que relaté par le SPIEGEL ONLINE, les chercheurs ont plutôt conclu que le projet est une réussite totale. Aucune plainte n’a été rapportée et le niveau d’éducation des dirigeants serait même plus élevé. De plus, la loi est maintenant bien acceptée par la société. Plusieurs pays songent à suivre l’exemple de la Norvège. Peut-on maintenant parler de meilleure place pour être une femme?

Sara Hétu