Résumé d’une thèse de Geneviève Lemieux Lefebvre 

Photo : Collection Assemblée nationale

«Le discours politique demeure somme toute assez courtois, conclut la doctorante. Les actes de langage des politiciens en campagne électorale s’appuient sur des faits concrets connus de tous, sur des actes passés bien documentés ou des allocutions auxquels le public peut se référer. Et le désir ne pas déplaire à l’électorat influence le choix des formes de qualification péjorative employées par les politiciens, qui ne veulent surtout pas être mal interprétés.» Autrement dit, l’ironie et l’insulte constituent des terrains glissants, tandis que le reproche et la critique font figure de langue de bois du discours péjoratif.»