De nos jours, l’air conditionné fait partie de notre vie au même titre que notre télévision. Pourtant, encore au 19e siècle, les techniques de refroidissement n’étaient alors qu’au stade primaire.

C’est à un physicien, William Cullen, que l’on doit l’une des premières machine à produire du froid. Son invention, créée en 1755, refroidissait assez pour glacer de l’eau. En se basant sur des principes de physique, il emmagasine de l’eau dans un compartiment et reproduit une situation de vide en la compressant. L’eau se met alors à bouillir, et par conséquent, perd de sa chaleur. Cette perte soudaine amène le liquide à devenir de la glace.

Pendant de nombreuses années, de nombreux scientifiques se sont creusé les méninges afin d’améliorer cette technique. Certains ont essayé de faire passer de l’air chaud au-dessus de la glace ou d’envoyer des molécules d’eau liquide dans l’air afin qu’elles absorbent l’humidité.

Pour d’autres comme Jacob Perkins, il semblait plus sensé de remplacer l’eau par de l’éther, et d’utiliser de l’eau pour rendre l’éther à un état de gaz très froid. Ce froid est alors diffusé à l’aide d’un bobine électrique. En ajoutant une nouvelle étape, il ouvrit la porte a Ferdinand Carré, un Français, qui substitua l’éther pour de l’ammoniac. Les propriétés de ce gaz étant plus appréciées dans la fabrication du froid.

Toutefois, c’est à Willis Carrier que l’on accorde l’invention moderne de la climatisation. C’est au début du 20e siècle que ce jeune ingénieur réussit à contrôler la température d’une pièce ainsi que son taux d’humidité. Sa technique consiste alors à utiliser deux bobines électriques, l’une qui condense et l’autre qui évapore. Carrier continua à améliorer son système, en remplaçant l’ammoniac par du fréon, par exemple, jusqu’au système d’air conditionné que nous utilisons aujourd’hui.

Source: Allsands