© Pierre-Paul Poulin / Agence QMI

Un véritable fléau 

Des centaines d’enseignants québécois sont victimes chaque année d’actes de violence de la part de leurs élèves, a appris le Journal. De l’agression physique aux menaces de mort, les «profs» en voient de toutes les couleurs et se taisent bien souvent, par peur de représailles.

Au fil d’une enquête s’étendant sur plusieurs semaines, le Journal de Montréal a réussi à dresser un portrait inédit de la violence dans le système scolaire québécois.


Aussi:

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Les commentaires du Prof masqué:
 
Intimidation et violence en éducation: on achève bien les enseignants

“On fait grand écho depuis deux jours de ces élèves qui ont écrit des menaces de mort à l’égard d’enseignants sur Facebook. (…) Même après cela, certains jeunes parlaient encore d’une blague et trouvaient la réaction des autorités scolaires et des adultes exagérée.

Soyons honnête: une suspension de trois jours pour avoir écrit des menaces de mort envers des enseignants, c’est plutôt cela la véritable blague. Dans les faits, il est faux d’affirmer que ces jeunes ont été suspendus trois jours. Ces trois jours s’apparentent plus à une période d’étude de cas où l’on a décidé de ce que l’on allait faire avec eux qu’à une véritable sanction.

Toute cette histoire montre bien que le geste d’intimider, voire même de menacer de mort, est rendu banal et sans conséquence dans nos écoles. Après tout, il ne s’agit que d’enseignants. À ce propos,  faut-il rappeler qu’un individu qui a menacé sur Facebook le premier ministre du Québec, Jean Charest, est actuellement détenu et subi son procès. J’ose espérer que la ministre de l’Éducation, Line Beauchamp, va se sentir interpellée par cette situation et va intervenir de tout son poids dans ce dossier. Alors qu’on parle du climat difficile de certaines écoles, la ministre ne peut tolérer de tels comportements.

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 Et la ministre de l’Éducation?

La ministre de l'éducation, Line Beauchamp, et le premier ministre du Québec, Jean Charest. © Archives Agence QMI

 

Le journaliste écrit:

“Elle a admis que la violence était un «phénomène complexe»”

On donne l’impression qu’il a fallu lui arracher le mot “complexe”. Elle ne pouvait quand même pas dire que c’est un phénomène simple…des plans pour qu’on exige qu’elle règle le tout au plus sacrant. Mais ce  “phénomène complexe” lui permet d’accuser tout le monde sauf le Ministère.

«Il faut que l’école, les enseignants et les directeurs des commissions scolaires fassent partie de la solution mais ça commence chez les parents et l’ensemble de la société», a-t-elle insisté. (Le gouvernement sur la défensive, Le journal de Montréal)

Lisons attentivement le paragraphe qui précède, il est promis à un brillant avenir. En effet, la ministre pourra l’utiliser, sans changer un seul mot, quand on l’interrogera sur le décrochage, le vandalisme scolaire etc.