Suggestion d’une lectrice , à lire sur le site LeMonde.fr


A la fin du mois de septembre, la famille Quandt, richissime propriétaire de BMW, a publié les travaux d’un historien indépendant, Joachim Scholtyseck, qui écornait sérieusement l’image du fondateur de cet empire industriel. Günther Quandt, affirmait-il, a exploité, parfois jusqu’à la mort, plus de 50 000 travailleurs forcés pour fabriquer des armes destinées au régime nazi.

La volonté des entreprises de mener une politique de transparence sur les années sombres de l’Occupation ne va pas de soi. Cet exemple sera-t-il suivi ? Une autre marque allemande, de prêt-à-porter, Hugo Boss, a fait appel à un historien qui vient de préciser le rôle de Hugo Ferdinand Boss considéré comme “le couturier préféré d’Hitler”, selon la rumeur. L’étude confirme qu’il a adhéré à la politique des nazis, sans être pour autant l’unique fournisseur d’uniformes du régime. L’entreprise a exprimé sur son site ses “profonds regrets” envers ceux qui ont souffert dans l’usine dirigée par Hugo Ferdinand Boss, sous le régime nazi.