Le Kiosque a découvert Ahmed Bensaada il y a quelques mois alors qu’il donnait son opinion sur Djemila Benhabib auteure de À contre-Coran: « une donzelle s’est vue investie de la donquichottesque mission”, “l’insipide harangue d’une « auteure » à contre courant. »

Voir « Qui est l’auteur de ce bouquet d’insultes? »

Extrait de son dernier blogue sur la Turquie

« Alors que l’artère vitale grouillait de monde, un homme légèrement éméché s’approcha de deux jeunes demoiselles, leur faisant des avances avec insistance, mais sans les toucher. La scène n’a pas échappé à deux hommes en civil (probablement des policiers) qui déambulaient parmi les badauds. Apostrophé manu militari, le malheureux essaya de se débattre tant bien que mal. Quelques dizaines de secondes plus tard, une fourgonnette de police arriva et l’individu fut tabassé en public et jeté comme une vulgaire marchandise à l’intérieur du véhicule. Après un moment de curiosité, les passants continuèrent leur promenade dans le brouhaha ambiant, comme si la scène à laquelle ils venaient d’assister était banale.

Serait-ce possible que cette indiscutable réussite économique n’ait pas été accompagnée par des progrès dans les domaines de la liberté d’expressions et les droits de la personne?

Est-il pensable que l’arrivée au pouvoir des islamistes de l’AKP (Adalet ve Kalk?nma Partisi ou Parti de la justice et du développement) puisse donner un remarquable élan à l’économie (11% de croissance au premier trimestre 2011 [4]) et être en retard sur les libertés fondamentales du citoyen? »