Jonah Lehrer, magazineWired

On croit que es gens qui survivent à un événement douloureux devraient exprimer leurs sentiments peu de temps après pour qu’ainsi la mémoire  « ne soit pas scellée » et réprimée, ce qui pourrait mener à un désordre post-traumatique.

Or se forcer à se souvenir d’un événement traumatique peu après qu’il se produise ne nous en débarrasse pas – il renforce la crainte et le stress. Imaginez un monde où vous pourriez cibler et effectivement enlever un mauvais souvenir. Les implications sont extraordinaires : des soldats souffrant de désordre post-traumatique, un parent accablé, la possibilité de pouvoir surmonter une agression sous la menace d’une arme de poing… Des nouvelles recherches suggèrent que des scientifiques sont sur le chemin qui permettrait de découvrir une pilule de l’oubli – ce qui voudrait dire qu’à très court terme, se souvenir, pourrait devenir un choix. Jonas Lehrer explique comment cela fonctionne et ce que cela signifierait pour l’avenir de la psychiatrie.