Lysiane Gagnon, La Presse

« Rien n’est plus risqué pour un politicien que d’aller bavarder sur Twitter. À plus forte raison pour la conjointe d’un chef d’État, surtout si elle est impétueuse et dépourvue de jugement.

Un gazouillis de Valérie Trierweiler inspiré par la jalousie a semé le désarroi chez les socialistes français à quelques jours des élections législatives, tout en renforçant l’image de faiblesse du nouveau président, un homme qu’on a souvent accusé de manquer d’épine dorsale. »

(…)

« Madame, donc, garde son emploi à Paris Match – ce qui à la rigueur peut être acceptable, encore que cela ouvre la porte à de lourds conflits d’intérêts et que le statut exceptionnel que le magazine lui accorde est en soi un privilège exorbitant: elle n’écrit que deux chroniques par mois (c’est cher payé pour un salaire qui doit dépasser les 100 000 dollars!), et ce, à partir de son bureau personnel à l’Élysée… où elle dispose d’un «staff» de sept conseillers! »