Le blogue de Manon Cornellier
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Le directeur parlementaire du budget Kevin Page en a assez. Plus de 60 ministères n’ont pas respecté l’échéance qui leur avait fixée pour lui remettre les données qu’il leur avait demandées. Depuis le printemps, M. Page veut avoir des détails sur les dernières compressions budgétaires afin de s’assurer de la réalisation des économies promises. En vain.

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Cette énième collision entre le DPB et le gouvernement n’est qu’une illustration de plus de la difficulté qu’ont les conservateurs à accepter les contraintes de notre démocratie parlementaire. Ils n’aiment pas que les projets de loi soient débattus et étudiés, que les députés posent des questions, que les ministres aient à rendre des comptes ou que des fonctionnaires indépendants du Parlement les surveillent de trop près.