Gilbert Lavoie, Le Soleil
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L’omerta

Cette histoire est assez incroyable, tout d’abord parce que la CSN a refusé de donner le moindre détail sur ce qui s’était passé. La centrale, qui prêche la transparence et qui représente la majorité des journalistes du Québec, vient pourtant de congédier son président après une enquête interne dont elle refuse de publier les résultats. La lettre de démission de M. Roy ne sera pas publiée, même s’il a dit mercredi qu’il n’avait aucune objection à ce qu’elle soit rendue publique.

Même les syndiqués de la centrale ouvrière ne sauront pas ce qui s’est passé et ne connaîtront pas les détails financiers de l’entente conclue avec M. Roy en retour de sa démission… et de sa discrétion. Un comportement auquel nous a habitués la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, mais pas la CSN.