Marie-Claude Ducas, Huffington Post

 

Quelle maladie était à l’avant-plan lors de ce mois de novembre qui s’achève? Le cancer de la prostate, bien sûr. Nous le savons tous grâce à Movember, ce mouvement qui, depuis le début des années 2000, incite, en novembre, les hommes à se laisser pousser la moustache, pour sensibiliser le public à l’importance du dépistage, et aussi amasser des fonds pour la recherche. Mais, le saviez-vous? c’était aussi le Mois de la sensibilisation aux maladies inflammatoires de l’intestin: la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn sont des maladies assez répandues (1 Canadien sur 150, paraît-il), pour lesquelles il n’existe pas de cure, et qui affectent les intestins, avec des conséquences dévastatrices.

Certaines causes qui réussissent extrêmement bien leur mise en marché font ainsi l’objet d’un débat qui promet d’être récurrent: les causes qui arrivent à monopoliser l’intérêt du public sont-elle celles qui le méritent vraiment? Les plus graves, les plus urgentes, celles qui affectent le plus de gens? C’est notamment ce que soulevait cet article du Globe and Mail, paru un peu plus tôt ce mois-ci, en mettant en parallèle les cas du Movember et de la maladie de Crohn.