Fabien Deglise, Le Devoir

Photo : Hachette jeunesse De 1942 à 2011, un même récit revu et nivelé.

Jeune homme. Jeune fille. L’adulte en formation qui est en toi ne le sait pas encore, mais il devrait très vite en prendre conscience: l’odieux se présente à nous en passant toujours par des chemins étonnants

Le lissage touche aussi les figures du récit à forte valeur polémique. Du coup, le petit forain orphelin battu pas son oncle n’est plus qu’un petit enfant «grondé», et la vieille de la troupe ne montre plus ses «vilaines dents jaunes» quand elle parle, mais montre plutôt «du doigt les roulottes rouges et vertes» au loin, dans la version contemporaine.