Couper pour couper, c’est con

L’État québécois c’est 18 ministères PLUS:

– 24 sociétés d’État dont Hydro-Québec, la SAQ, Loto Québec ET la très nécessaire Société des bingos du Québec.

– 29 commissions dont une Commission des lésions professionnelles et une Commission des partenaires du marché du travail

– 19 agences de la Santé et des services sociaux

– 13 régies

– 11 conseils dont un Conseil supérieur de la langue française et un Conseil des appelations réservées et des termes valorisants

– 11 centres dont un Centre de la francophonie des Amériques

– 10 secrétariats dont un Secrétariat à la politique linguistique

– 9 offices dont l’Office québécois de la langue française (voir secrétariats) et quatres offices distincts pour la jeunesse et quelque part dans le monde (Wallonie Bruxelles, Amériques, France, monde)

– 8 bureaux dont un Bureau des infractions et amendes

– 7 instituts dont l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux

– 7 comités dont un Comité pour la prestation de santé et de services sociaux aux personnes issues de communautés ethnoculturelles

– 4 fonds dont un Fonds québécois de recherche sur la société et la culture

Des écoles, des musées, des directorats, des sociétés financières…

Je ne dis pas que tous ces organismes d’État ne remplissent pas une fonction utile. D’une absoluté  nécessité dans certains cas. Mais avant de couper dans les services de première ligne aux citoyens, ne serait-il pas temps de faire le ménage dans nos structures ? Pourquoi avons-nous besoin d’un Office québécois de la langue française ET d’un Conseil supérieur sur la langue ET un Secrétariat à la politique linguistique ET un Centre francophone d’informatisation des organisations ET un Centre de la francopĥonie des Amériques ?

On jase, là.