Le mythe d’un Québec «néo-libéral»
Une étude publiée par le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal
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Le retour du Bonhomme Sept-Heures
L’économiste Pierre Fortin dans L’actualité
Le Québec n’a rien de néolibéral. Le poids de l’État est plus important que jamais. Les programmes sociaux se sont multipliés. La pauvreté a reculé. Les inégalités n’ont pas augmenté.
Le néolibéralisme est une idéologie qui considère que le secteur privé est capable à lui seul de réguler l’activité humaine. L’État est vu comme une nuisance. On prône la liberté individuelle sans contraintes, le désengagement de l’État, la déréglementation du marché du travail et du capital, la privatisation des activités économiques, l’introduction de la concurrence dans le secteur public et l’affaiblissement des protections sociales. La doctrine néolibérale a été appliquée dans plusieurs pays, dont l’Angleterre et les États-Unis, depuis 1980.
Mais les politiques économiques et sociales du Québec n’ont rien à voir avec cette idéologie extrême.