Une étude publiée par le Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal

André Pratte, La Presse

Le retour du Bonhomme Sept-Heures

L’économiste Pierre Fortin dans L’actualité


Photo : Mario Beauregard/PC

Le Québec n’a rien de néolibéral. Le poids de l’État est plus important que jamais. Les programmes sociaux se sont multipliés. La pauvreté a reculé. Les inégalités n’ont pas augmenté.

Le néolibéralisme est une idéo­logie qui considère que le secteur privé est capable à lui seul de réguler l’activité humaine. L’État est vu comme une nuisance. On prône la liberté indivi­duelle sans con­traintes, le désengagement de l’État, la déréglementation du marché du travail et du capital, la privatisation des activités économiques, l’introduction de la con­­currence dans le secteur public et l’affaiblissement des protections sociales. La doctrine néolibérale a été appliquée dans plusieurs pays, dont l’Angleterre et les États-Unis, depuis 1980.

Mais les politiques économiques et sociales du Québec n’ont rien à voir avec cette idéologie extrême.