Sondage: les accommodement raisonnables: un sujet de préoccupation
Malaise vis-à-vis des accommodements religieux
Le sondage met en lumière la tiédeur des Québécois vis-à-vis des accommodements religieux, un sentiment qui est encore plus marqué chez les francophones.
À titre d’exemple, 74 % des Québécois dont la première langue est le français croient que «les accommodements religieux nuisent au bon fonctionnement des institutions publiques», une proportion qui tombe à 54 % chez les non-francophones.
De plus, 57 % des Québécois d’expression française sont en accord avec l’idée qu’il faille «interdire tout signe religieux sur la place publique», contre 43 % chez les non-francophones.
Malgré cette réticence à l’endroit des symboles religieux, 58 % des Québécois se disent en accord avec la présence du crucifix à l’Assemblée nationale.
En outre, 70 % des répondants ont dit qu’ils étaient en accord avec l’idée voulant que «mettre un terme aux accommodements déraisonnables favorise la cohésion sociale et l’intégration».
Le coup de sonde révèle également que 89 % des Québécois francophones s’opposent à l’aménagement de lieux de prière dans les endroits de travail, tandis qu’une proportion semblable (83 %) se dit contre l’allocation de congés pour motifs religieux en dehors des jours fériés habituels.