Quelques pages d’histoire anglaise…

Le blogue de Lise Ravary

Le ministre Drainville d’abord. Au Téléjournal cette semaine, il a affirmé que les soeurs religieuses québécoises avaient abandonné l’habit pendant les années 60 pour répondre au choix qu’a fait le Québec de déconfessionnaliser ses institutions.

C’est faux.

MAUVAISE FOI OU IGNORANCE ?

C’est Vatican II, en 1962, qui a sonné le glas des habits religieux traditionnels. Au cours des années soixante, les congrégations ont abandonné les lourds habits traditionnels pour des robes le plus souvent noires, sous le genou, faites de tissus plus légers, et remplacé la cornette par un simple voile. Modernisées, oui. Laïcisées, non. (….)

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Le Kiosque a publié

L’aventure chrétienne

Extrait:

Vatican II

Jean XXIII ouvre le concile Vatican II le 11 octobre 1962.

Dès la première session deux tendances s’affirment au sein des 2540 pères conciliaires: l’une conservatrice, dans laquelle se rangent la plupart des cardinaux de la curie romaine et de nombreux évêques italiens et espagnols; l’autre progressiste, qui est représentée surtout par les pères français, allemands, belges, et par ceux du “tiers monde”. Le concile est clôturé par le pape Paul VI le 8 décembre 1965.

Les décisions sur la liturgie ont le plus d’impact sur le public car elles entraînent des modifications dans la célébration de la messe et des sacrements. La messe sera célébrée dans la langue des fidèles, le prêtre face au peuple, dans un rite allégé des additions opérées au cours des siècles.

Vatican II a soldé le passif de la Réforme, de la Révolution française, du Syllabus et de la crise moderniste ce qui n’est pas mince! Mais il a clos une époque plus qu’il n’en a ouvert une autre.

Il a fallu du temps mais les Juifs et les Chrétiens ne sont plus des ennemis spirituels. Lors du concile Vatican II, l’Église a condamné les stéréotypes, lavé le peuple juif de la vieille accusation de “déicide”, affirmé que le peuple élu n’est ni réprouvé, ni dépossédé de l’alliance avec Dieu. Paul VI en janvier 1964, rencontre à Jérusalem Athénagoras le patriarche de Byzance. Un an plus tard, le 7 décembre 1965, c’est la levée réciproque des excommunications entre Rome et Byzance lancées par leurs prédécesseurs lors du grand schisme d’Orient en 1054.