USA - Abandoned Golf Club Sign

François Cattapan

Québec Hebdo

Le ciel s’assombrit sur une passion plus que centenaire qui semble avoir connu ses heures de gloire. Devant l’abondance de loisirs offerts aux jeunes nés avec un ordinateur dans une main et une manette de jeu vidéo dans l’autre, il devient difficile de susciter leur intérêt pour assurer une relève aux clubs de golf. Un défi qui se vérifie à Québec, comme ailleurs au Québec et en Amérique.

Pour cerner les enjeux d’avenir, on a confié le mandat de dresser un état de la situation à la firme Ipsos Marketing. Déposée en septembre 2013, l’étude «Analyse du potentiel du marché du golf au Québec» révèle plusieurs aspects inquiétants.

Il en ressort notamment que la strate des 25-45 ans se fait cruellement absente des verts. Aussi, sur le quart d’ex-golfeurs que compte la population adulte, 15% ne souhaite pas recommencer à jouer.

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«La perte d’intérêt est manifeste. Entre 2011 et 2013, l’étude provinciale note que le nombre annuel de parties a chuté de 8,6 à 6,2 millions. Au cours des quatre dernières années, on est passé de 55 à 31 parties par golfeur. Cette baisse fait en sorte que les clubs se livrent une lutte pour attirer les mêmes membres», observent-ils.

Dossier complet dans le Maclean’s

Why Canadian golf is dying

The culprits: greed, hubris and the demise of free time

The numbers are stunning. There are an estimated 2,400 golf courses across the country, while Statistics Canada pegs the number of golfers in Canada at about 1.5 million. That’s one course for every 625 players, or 14,500 Canadians—among the highest number per capita in the world. Moreover, Canadians appear to be playing less golf than they used to. A recent study by the National Allied Golf Associations, or NAGA, found that the number of rounds played on the average Canadian course has dropped 10 per cent over the past five years, with the blame falling on everything from waning interest to the time commitment required.

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In the U.S., a painful industry shakeout is already under way. Equipment sales are down, closures of golf courses are commonplace and an estimated 400,000 players left the sport last year alone. In Canada, meanwhile, clubs are slashing fees in a bid to stay in the black, with some more successful than others.

Visite des terrains de golf grâce à Google Earth’s flight simulator

And since seeing is believing, we took a quick tour over the Toronto area for a first-hand glimpse of Canada’s golf course glut. Special thanks go to Google Earth’s flight simulator.