4778344216152_highJournal Métro

La sortie de l’interprète de chant de gorge Tanya Tagaq sur la chasse au phoque, lundi soir, en recevant le prix de musique Polaris 2014, à Toronto, a suscité des remous chez les défenseurs des droits des animaux.

Après avoir remercié parents et producteurs, la chanteuse inuite, dans une parenthèse qui semblait improvisée, s’est portée à la défense de la chasse aux phoques, envoyant paître dans un coup de gueule bien senti l’organisme PETA, qui lutte contre les mauvais traitements infligés aux bêtes — notamment les animaux à fourrure.

Tanya Tagaq a invité les gens à consommer de la viande de phoque et à porter des vêtements fabriqués avec de la peau de phoque, comme le font déjà, a-t-elle dit, les membres des Premières Nations, qui luttent pour leur survie.

 

En 2006, le Kiosque avait publié sur cette organisation:

Pour les animaux et contre tout le reste

Les manifestations de Peta (People for the Ethical Treatment of Animals) comme celle tenue récemment à Montréal, sont toujours spectaculaires. Ils expliquent aux journalistes leur amour des petits mammifères, se laissent gentiment poser et, si nécessaire donnent même des vidéos comme celui que TQS a diffusé pendant son bulletin de nouvelles.

Peta peut compter avec raison sur la paresse des journalistes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur micro. Un journaliste du New Yorker a voulu en savoir plus. Il a appris, de la bouche même de la fondatrice de Peta, que l’organisation s’oppose aux cirques, aux zoos, à la pêche et, bien sûr, aux chiens-guides pour les aveugles. Voici quelques extraits du long article du New Yorker sur cette organisation et sa dirigeante. L’article s’intitule et c’est tout un programme, The Extremist.

(IMAGE: Le type de BD que PETA donne aux jeunes enfants pour les "sensibiliser")
(IMAGE: Le type de BD que PETA donne aux jeunes enfants pour les “sensibiliser”)