L’auteur présume que les lecteurs du Devoir distinguent les Houthis des autres. À la toute dernière phrase, comme par inadvertance, on donne la précision essentielle.

Les rebelles chiites houthis sont parvenus mi-septembre à occuper la capitale du Yémen, Sanaa, à une vitesse fulgurante.(…)

D’abord parce que cette rivalité nourrit les interprétations qui voient dans la rébellion houthie un complot ourdi par l’Iran plutôt que la revendication d’une minorité nationale.

 

On regardera de très haut les incultes du New York Times qui ont besoin de quelques  explications.

It has also given rise to dire predictions of sectarian conflict, in a state that has struggled with the threat of Sunni extremist militancy. The Houthis’ leadership and many in the ranks come from the minority Zaydi sect, an offshoot of Shiism whose people make up a quarter to a third of the Yemen’s population, but have complained for decades of being marginalized by the government.