Antoine Robitaille

Le Devoir

Qu’attendent les parlementaires pour nommer un vérificateur général ? Il y aura trois ans bientôt que Michel Samson assure l’intérim ! Trois ans ! Cette situation ridicule est malsaine pour une institution qui, bien qu’imparfaite, est cruciale pour la saine gestion des finances publiques au Québec.

Il y a une semaine, fait cocasse, Michel Samson comparaissait à la commission Charbonneau devant son prédécesseur, le commissaire Renaud Lachance : « Depuis le 1er décembre 2011, j’occupe le poste de vérificateur général par intérim », a-t-il dû rappeler, lors de la mise en contexte d’usage. M. Lachance était au courant… M. Samson a été le VG adjoint de 2008 à 2011.

Pour une institution qui représente le « chien de garde de la saine gestion des finances publiques » — mots du leader de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Bonnardel, en juin — trois ans d’intérim est malsain.