Le Monde Maya
Le Monde Maya

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New research has shown how an ancient Maya city collapsed. It could also provide an explanation for the fall of the whole of the ancient civilisation.

The ancient city of Tikal, located in modern-day Guatemala, was once a major Maya population centre. It was also, in its pomp, a political powerhouse. From 600 to 850 CE, Tikal displayed unprecedented achievements in art, architecture and astronomy.

Vue panoramique du site de Tikal

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Extrait sur les Mayas dans  “Le printemps indien” (par l’Équipe du Kiosque)

Au début, comme ailleurs en Amérique centrale, les dieux des Mayas sont des divinités plutôt simples, liées au rythme des saisons. Aussi les fêtes religieuses suivent-elles le calendrier agricole. Puis le culte religieux prend une tournure plus structurée, sous l’égide d’une élite de prêtres aidée de fonctionnaires. Cette élite habite désormais des centres religieux où les gens viennent rendre hommage à des dieux qui commencent à se diversifier et à acquérir une personnalité propre. C’est sur les hautes terres du Guatemala que les Mayas dressent les premières pyramides qui, contrairement à celles de l’Egypte, ne contiennent pas de tombeaux: ce sont les socles sur lesquels les temples sont érigés.

En même temps apparaît une écriture semblable à des bandes dessinées, rendant compte des grands progrès en astronomie et en mathématiques. Par exemple, l’invention du zéro, qui n’arrive que trois fois au cours de l’histoire des civilisations: en Inde, chez les Arabes, chez les Incas et les Mayas. Ces derniers disposent d’un calendrier dont la précision est supérieure, et de très loin, à celle du grégorien. Les révolutions de la planète Vénus y sont calculées avec une exactitude stupéfiante (une marge d’erreur de deux heures sur une période de cinq siècles). Des calculs sont faits pour les siècles à venir: une stèle trouvée à Quiriza porte la date d’un événement astronomique qui doit arriver dans 4 millions d’années.

Alors même que, chez les Mayas, la philosophie parle déjà de l’immortalité de l’âme, on assiste, à l’approche de l’an mille, à l’écroulement progressif de la société. L’une après l’autre, les cités religieuses sont abandonnées et leurs temples désertés. On n’en connaît pas encore les raisons de façon certaine. La civilisation des Mayas va renaître, loin du Guatemala, dans les plaines du Yucatan, mais elle sera influencée par d’autres héritiers des Olmèques, venus cette fois du nord du Mexique.