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Daphnée Dion-Viens

Journal de Montréal

Les cégeps accueillent de plus en plus d’étudiants faibles en français. Depuis dix ans, le nombre de jeunes qui ont dû s’inscrire à un cours de mise à niveau a grimpé de 50%, a appris Le Journal.

Comment des élèves aussi faibles sont-ils parvenus à réussir leur français de cinquième secondaire et l’épreuve ministérielle qui y est associée? «C’est le grand mystère», laisse-t-il tomber.

(…)

-«L’examen de cinquième secondaire, il ne faut pas se compter d’histoire, tout le monde passe, poursuit M. Falardeau. Il n’y a pas de tri qui se fait là. Les élèves se retrouvent tous au cégep et doivent avoir des mesures d’accueil. Plusieurs élèves vivent un choc monumental, c’est pour ça que les cours de mise à niveau ont été accrus. Il y a maintenant plus d’heures au collégial pour répondre à ces problèmes.»

Explication de l’Association des profs de français: c’est à cause des handicapés.