hillary-reutersRevue de presse du site français Slate.fr

«Larry Darrell Upright est mort le 13 avril (…) La famille vous demande, respectueusement, de ne pas voter pour Hillary Clinton en 2016.» Les derniers mots de sa nécrologie ont assuré à Larry Upright, citoyen américain de Caroline du nord, une notoriété posthume. De nombreux médias, comme Vocativ, ont relayé ce message de défiance par-delà la mort envers Hillary Clinton, candidate à l’investiture démocrate pour les élections de 2016.

Surprenant? Pas vraiment, tant l’ex-sénatrice et ex-First Lady a accumulé contre elle critiques et rancunes tenaces depuis trente ans.

Simon Mercer, sur Medium, ne recense pas moins de sept «choses à savoir sur Hillary Clinton», qui sont autant de raisons de ne pas lui apporter son suffrage. L’idée est de convaincre de son cynisme à toute épreuve, de son incompétence crasse en matière internationale lorsqu’elle fut secrétaire d’Etat des Etats-Unis (le drame de l’ambassade américaine à Benghazi et l’évolution de sa position face à la guerre en Irak pèsent lourd), de sa nullité en politique intérieure, de son implication dans de nombreux scandales financiers, et même qu’elle est une misogyne déguisée en féministe.

Si ces reproches se fondent sur des critères politiques, le «Hillary Bashing» a aussi des versants moins raffinés.