Huffington Post

Shulem Deen’s first steps away from Hasidic Judaism were in the direction of a radio.

Left, Shulem Deen in New Square, 2006; right, Shulem Deen after leaving Hasidism (photo by Pearl Gabel)
Left, Shulem Deen in New Square, 2006; right, Shulem Deen after leaving Hasidism (photo by Pearl Gabel)

Le Kiosque a publié

Les Hommes en noir : les Hassidim

Extrait: La moitié des Hassidim, des millions, meurent dans les camps d’extermination. Parmi ceux qui ont réussi à fuir juste avant l’arrivée des Nazis, les premiers Hassidim de Montréal. Ils ont fait un long détour par la Corée, la Chine et le Japon. Pendant la guerre, beaucoup de groupes hassidiques disparaissent. D’autres, autrefois puissants, deviennent minuscules.

Les Hassidim en Amérique

(…) Ceux qui ont survécu à l’Holocauste rejoignent les petits groupes qui s’étaient installés à Montréal, New York ou Jérusalem. Les Hassidim se regroupent dans des quartiers spécifiques: Williamsburg, Borough Park et Crown Heights à Brooklyn, Mea Shearim à Jérusalem, Mile End, Outremont et Snowdon à Montréal, etc.

Ils sont aujourd’hui 12 000 à Montréal. Les Satmar, tout comme les Belz, les Guer et les Vishnitz, habitent Outremont et le Mile End. La synagogue derrière le YMCA de l’avenue du Parc leur appartient.  Les Breslov sont à Côte-Saint-Luc alors que les Loubavitch sont concentrés dans Snowdon.

Les 250 000 Hassidim de la planète représentent un monde à part et tiennent à le rester, fut-ce au prix de la ségrégation et du mépris. Par fidélité, ils conservent les traditions de leur pays d’origine: les habits, la manière d’être, la langue parlée (le yiddish), etc.

Chaque groupe possède ses petites particularités, que ce soit dans la façon de prier, de s’habiller, ou dans le rapport au monde extérieur. Le séparatisme vestimentaire – ils sont habillés comme au XVIIIe siècle (longs manteaux noirs, larges chapeaux etc.) – est voulu.