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[…] On sait que si les stages arrivent tôt au début en entreprise, ensuite qu’ils se produisent à plusieurs moments à l’intérieur de la formation, les taux de décrochage diminuent énormément.»

Journal de Montréal

Remarque: Le Kiosque recommande au ministre de consulter les liens ci-dessous avant d’autoriser ses fonctionnaires à aller étudier la formation professionnelle au Costa Rica, à Barcelone, en Toscane etc.

Formations en alternance en Allemagne

L’alternance est fortement développée chez nos voisins d’outre-Rhin depuis longtemps et cette formule est socialement bien reconnue. Les formations en alternance ordinaires sont largement partagées entre les non-bacheliers et les bacheliers, en particulier dans le secteur tertiaire. Bon nombre de métiers accessibles après un BTS ou un DUT en France se préparent par alternance en Allemagne. Pour celles réservées aux bacheliers, on en trouve beaucoup dans le domaine commercial et gagnent encore en importance dans le domaine des technologies de l’information et de la communication par exemple.

On distingue:

  • Les formations en alternance réservées aux bacheliers (Sonderausbildungen der Wirtschaft für Abiturienten )
  • Les formations en alternance dans la fonction publique
  • Les formations en alternance ordinaires (betriebliche Ausbildungen )

Défis en formation professionnelle: le Québec devrait-il copier le modèle allemand?

 

Apprentissage des jeunes en Allemagne

L’exemple vertueux d’une gestion par les entreprises et non l’État

L’Allemagne connaît un taux de chômage des jeunes (16-25 ans) trois fois moins élevé que celui de la France (7.7 % contre 26.2 %). L’une des causes de cette différence est le système d’apprentissage allemand.

  • L’apprentissage en Allemagne est décentralisé et il est conçu par les entreprises en fonction de leurs besoins.

    • En Allemagne, le nombre d’apprentis est beaucoup plus élevé qu’en France : 1.570.000 contre 421.000.

    • Contrairement à la France, l’Etat et le ministère de l’Education allemand jouent un rôle très mineur dans l’apprentissage des jeunes.

Afin de baisser le chômage des jeunes, la France devrait s’inspirer du modèle allemand en confiant la formation des jeunes exclusivement aux entreprises.

Formation professionnelle en alternance

La formation professionnelle en alternance contribue pour beaucoup à la réussite économique de l’Allemagne. Grâce à la coopération entre entreprises et établissements de formation, les jeunes disposent d’un savoir-faire théorique qu’ils peuvent mettre en pratique en entreprise.

La formation en alternance en Allemagne – un bon départ dans la vie professionnelle

Ces dernières années, il a été impossible de pourvoir à tous les emplois vacants dans certains secteurs et certaines régions. Diverses entreprises allemandes manquent d’une relève qualifiée. Les ressortissants de l’Union européenne ne sont pas les seuls à pouvoir s’inscrire en Allemagne dans une formation menant à une profession très demandée ; cette possibilité est également offerte aux jeunes ressortissants de pays extérieurs à l’UE.

Une fois leur formation terminée, ces jeunes peuvent se mettre à la recherche d’un emploi fixe, mais tout aussi bien poursuivre leur formation et devenir maître artisan ou technicien. Par ailleurs, le titre de maître artisan (« Meister ») leur donne le droit de s’inscrire en Allemagne dans une université ou une université de sciences appliquées (« Fachhochschule »).

Si vous vous intéressez au système allemand de formation en alternance ou aux coopérations internationales et que vous souhaitez savoir comment fonctionne la formation en alternance en Allemagne ou comment trouver des partenaires de coopération compétents, l’Office allemand de coopération internationale pour l’éducation et la formation professionnelles (« German Office for International Cooperation in Vocational Education and Training » – GOVET) au sein de l’Institut fédéral de la formation professionnelle (BIBB) pourra vous fournir des conseils compétents en la matière.

How the German style of apprenticeships could be a model for Canada

Would the German way really work here?

Chris Sorensen, Maclean’s